Histoire de batterie
A l'achat ma machine était équipée de deux batteries en //, oui vous avez bien lu, deux batteries Odyssey PC 680. Résistantes aux chocs elles sont lourdes ! Et comme ce sont des batteries "plomb pur" elles sont puissantes.
On parle bien d'un ULM ! Le poids est mon ennemi et j'avais 15 kg de batteries ! + les câbles lesquels passaient dans la cde de flaperons (du suicide) car la deuxième batterie était placée accolée au plexi qui protège les cdes en question. L'avant dernier proprio devait être mécanicien poids lourds.
Pour clore le tout, un coupe batterie isolait le circuit mais était placé sous mon cul, donc inaccessible en vol (pas parce que j'ai un gros cul, mais parce que le siège en empêche l’accès 😆).
Refus de voler avec un tel merdier, j'ai donc déposé la deuxième batterie (odyssey pc 680 7kg) que j'ai filé à Patrick (qui a fini par virer la batterie Lithium qu'il avait sous les fesses, considérant à raison que son popotin courait un grand risque) les câbles et le coupe batterie.
Il convient de préciser que Thierry avait acheté l'appareil ainsi équipé. Pourquoi un tel montage ? Parce que par moments le démarreur était incapable d’entraîner le moteur.
Thierry avait fait réviser le démarreur qui était donc hors de cause, changé le relais, les batteries en // représentaient une puissance disponible énorme (500A) et pourtant ça ne marchait toujours pas, même à chaud, donc la viscosité de l'huile n'était pas à pointer (interrogez vous lorsque ce phénomène se produit par temps très froid car on accuse souvent à tort la batterie).
Lorsque vous éliminez d'un circuit de démarrage en panne : Batterie, coupe batterie, relais, démarreur, viscosité huile il reste....les câbles !
Lesquels font bien la bonne section mais sont à l'origine sertis. Mon appareil est de 2002, il a donc 16 ans, les connexions se sont oxydées au fil du temps et les cosses provoquaient une importante chute de tension, si vous actionniez le démarreur en plaçant vos doigts sur les cosses vous sentiez très bien l'élévation de température.
La solution a été de remplacer toutes les cosses serties par des cosses soudées à l'étain (j'en ai compté 8 de mémoire, les deux câbles principaux, la masse moteur-berceau, les cosses du relais), la longueur des câbles d'origine le permet amplement.
Depuis le moteur est lancé à la vitesse d'un...avion.
Un coup d’œil sur le carnet d'entretien de l'appareil montre plusieurs remplacements de batteries sur les dernières années, ce problème existait donc probablement depuis longtemps. Remplacer la batterie masquait pour un temps la panne car l'utilisateur disposait de plus de puissance disponible pour absorber la chute de tension.
CQFD.
On parle bien d'un ULM ! Le poids est mon ennemi et j'avais 15 kg de batteries ! + les câbles lesquels passaient dans la cde de flaperons (du suicide) car la deuxième batterie était placée accolée au plexi qui protège les cdes en question. L'avant dernier proprio devait être mécanicien poids lourds.
Pour clore le tout, un coupe batterie isolait le circuit mais était placé sous mon cul, donc inaccessible en vol (pas parce que j'ai un gros cul, mais parce que le siège en empêche l’accès 😆).
Refus de voler avec un tel merdier, j'ai donc déposé la deuxième batterie (odyssey pc 680 7kg) que j'ai filé à Patrick (qui a fini par virer la batterie Lithium qu'il avait sous les fesses, considérant à raison que son popotin courait un grand risque) les câbles et le coupe batterie.
Il convient de préciser que Thierry avait acheté l'appareil ainsi équipé. Pourquoi un tel montage ? Parce que par moments le démarreur était incapable d’entraîner le moteur.
Thierry avait fait réviser le démarreur qui était donc hors de cause, changé le relais, les batteries en // représentaient une puissance disponible énorme (500A) et pourtant ça ne marchait toujours pas, même à chaud, donc la viscosité de l'huile n'était pas à pointer (interrogez vous lorsque ce phénomène se produit par temps très froid car on accuse souvent à tort la batterie).
Lorsque vous éliminez d'un circuit de démarrage en panne : Batterie, coupe batterie, relais, démarreur, viscosité huile il reste....les câbles !
Lesquels font bien la bonne section mais sont à l'origine sertis. Mon appareil est de 2002, il a donc 16 ans, les connexions se sont oxydées au fil du temps et les cosses provoquaient une importante chute de tension, si vous actionniez le démarreur en plaçant vos doigts sur les cosses vous sentiez très bien l'élévation de température.
La solution a été de remplacer toutes les cosses serties par des cosses soudées à l'étain (j'en ai compté 8 de mémoire, les deux câbles principaux, la masse moteur-berceau, les cosses du relais), la longueur des câbles d'origine le permet amplement.
Depuis le moteur est lancé à la vitesse d'un...avion.
Un coup d’œil sur le carnet d'entretien de l'appareil montre plusieurs remplacements de batteries sur les dernières années, ce problème existait donc probablement depuis longtemps. Remplacer la batterie masquait pour un temps la panne car l'utilisateur disposait de plus de puissance disponible pour absorber la chute de tension.
CQFD.
Bonjour, qu'avez vous comme batterie ?
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerCelle que l’on voit sur la photo, une Odyssey pc 680. La capacité est d’une vingtaine d’A/h et la puissance est importante car il s’agit d’une batterie au plomb pur, c’est plus cher que les gel standard. Elle est un peu lourde (dans les 7 kg) mais très sécurisante car résistante aux chocs.
Son prix de marché doit avoisiner les 120€.
Attention, quand il fait froid et que les problèmes de démarrages surviennent on accuse souvent à tord les batteries or c’est quasiment toujours un problème de viscosité d’huile. Certes changer la batterie règlera un peu le problème mais ne sera pas la solution.
Bons vols.