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Affichage des articles du janvier, 2019

Quel niveau d'huile pour mon moteur ?

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C’est un problème ! Déjà pour relever et voir le niveau oubliez la jauge Jabiru, utile pour boucher le trou mais guère plus. Copiant un esprit supérieur (Dominique) qui s’était exprimé dans le forum ULM-LSA et qu'il nous faut ici remercier (et c'est la photo de sa jauge) nous avons concocté des "jauges maison" à partir de tringles à rideau plates, impeccables ! Reste les errements de Jabiru, pour ceux qui causent le British, faites vous du bien ! Note de 2008 concernant les niveaux d'huile à respecter. Pour les autres je traduis au plus vite ! En fait les 2200 sont sortis en deux versions de carter inférieurs, avec "Fins" et sans "Fins". Les hauteurs à respecter sont mesurées depuis le plan de jauge. Retenir que l'ancien "niveau mini" est devenu le "niveau recommandé" (283 mm pour le carter standard avec fins, donc jauge vissée) mais Jabiru ne donne pas le nouveau niveau mini, logiquement on redescend de 10 m

Quelle huile pour mon moteur ?

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Le sujet est polémique. Encore plus en ULM car nous disposons de 4 carburants utilisables. Voici ma réflexion. Multigrade Auto ? Aéro ? Un radiateur d'huile sur mon Jabiru ?  Devenu obligatoire il ne l'a pas toujours été. A part en juillet et en août, où les températures huile excèdent les 100° il est peu utile, voir même gênant car l'huile  est souvent sur-refroidie. Et que mettre comme huile ? Les utilisateurs de ce moteur (mais également les Rotaxeux) utilisent en majorité une huile "aéro" qu'ils disent. Utilisent t'ils de l'essence aéro ? Que néni, pour moi et les potes uniquement du mogaz 95 ou 98. Alors dans quel but utiliser de l'huile aéro dont le seul intérêt est de disperser le plomb tetraéthyle contenu dans ces carburants spéciaux ? Et là je ne parle pas de prix, je m'en fiche un peu. Vu dans un compte rendu stage Jabiru décembre 2001 (il y a donc très très longtemps) Page 1 L'huile de sy

Givrage sur Jabiru ?

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Comme aurait dit Fernand Raynaud "ça dépend". https://youtu.be/eGXYrCBbykc En fait prenez vous l'air dans le compartiment moteur ou directement à l’extérieur ? Parce que là pour le coup ce n'est pas pareil. Pour vous en convaincre, placez un thermocouple bien au fond du logement normalement utilisé pour réaliser une prise de dépression (en cas de synchronisation, pour nous c'est inutile ou à moins d'avoir une hélice à pas variable pour pouvoir mesurer la charge). Bouchez avec une pointe de colle. J'ai également placé un thermocouple dans la boite à air sur le conduit après le filtre. En fin de TDP et après une descente prolongée il n'est pas rare de relever des T° proches de zéro et alors que je mesure 35° dans la boite à air ! Je n'ai jamais eu à déplorer de givrage mais dans ce cas je réchauffe et prends +5°, je sors donc de la zone de danger. Je suis persuadé que les possesseurs de Storch avec une entrée d'air dynamique (sur

Le Storch a ses vapeurs

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Au début ça surprend et puis on s'y fait. A l'ouverture des portes et pour peu que vous n'ayez pas volé depuis quelques heures vous sentirez des odeurs d'essence dans votre appareil. Tous les Storch font ça disent les copains. Tous les Storch oui, les autres un peu mais moins. Quelles causes car si odeurs il y a il faut bien quelles viennent de quelque part ? L'essence ce n'est pas anodin, vous craigniez la fuite qui va vous transformer en saucisse cocktail en vol et donc vous cherchez...Et puis les fortes concentrations d'HC c'est cancérigène. En vol c'est bien ventilé donc pas de soucis cependant. Des fuites ? Non ! Qualité des durites ? A priori non, j'ai essayé caoutchouc renforcé et polyuréthane, sans voir de difference. De l'essence répandue en fond de cellule et qui continue à m'empoisonner ? J'ai lavé copieusement au détergent et ça n'a rien changé. Je soupçonne deux sources possibles. 1) Les trois trous de chaque

Histoire de batterie

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A l'achat ma machine était équipée de deux batteries en //, oui vous avez bien lu, deux batteries Odyssey PC 680. Résistantes aux chocs elles sont lourdes ! Et comme ce sont des batteries "plomb pur" elles sont puissantes. On parle bien d'un ULM ! Le poids est mon ennemi et j'avais 15 kg de batteries ! + les câbles lesquels passaient dans la cde de flaperons (du suicide) car la deuxième batterie était placée accolée au plexi qui protège les cdes en question. L'avant dernier proprio devait être mécanicien poids lourds. Pour clore le tout, un coupe batterie isolait le circuit mais était placé sous mon cul, donc inaccessible en vol (pas parce que j'ai un gros cul, mais parce que le siège en empêche l’accès 😆). Refus de voler avec un tel merdier, j'ai donc déposé la deuxième batterie (odyssey pc 680 7kg) que j'ai filé à Patrick (qui a fini par virer la batterie Lithium qu'il avait sous les fesses, considérant à raison que son popotin courai

Histoire de parachute

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J'ai acquis mon appareil en avril 18, le parachute, un Galaxy GRS 5, avait été monté une année auparavant avec comme consigne de cacher les sangles pour préserver l’esthétique et il semble que ce n’était pas une très bonne idée. Un jour dans mes recherches incessantes je tombe sur cet article : Erreur de montage parachute sur Storch Actualité Suite à une enquête initiée par un lecteur du magazine (qu'il en soit chaudement remercié), il apparaît que certains ULM Storch de FlySynthesis circulent avec un parachute mal monté. Au lieu de sortir du fuselage par la trappe d'extraction, de courir derrière la verrière avant de replonger dans l'habitacle pour s'accrocher au train principal de l'ULM, les sangles passent intégralement à l'intérieur du cockpit. Le constructeur italien précise qu'un tel montage aurait pour conséquence de détruire la structure du cockpit en cas de déploiement (avec risque pour les occupants). Les sangles doivent passer par

Histoire d'hélice

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A l'achat si vous m'aviez demandé ce qui équipait mon appareil j'aurai été incapable de vous répondre, c'est vous dire à quel point je m'en fichais. Je pensais l'hélice propre et bien protégée au hangar derrière ses chaussettes, je la nettoyais bien à chaque retour de balade pour maintenir son rendement, point barre. Et d'ailleurs, ma carte d'identification mentionne une "Bipale GT" alors que depuis au moins dix ans (des photos le prouvent) l'appareil est équipé d'une "Bipale Duc". Donc de toute évidence les autres aussi s'en fichent... Sauf qu’avançant dans la mise au point de mon moteur et considérant le régime en montée initiale de l'ordre de 3000 tr/mn, on comprend pouvoir mieux faire. Un petit coup d’œil sur la courbe de puissance du Jabiru 80 CV, une règle de trois et oups, il me manque....................................................entre 4 et 5 CV Quand il y en a 100 sous le capot, pas de souci

Ce fameux Jabiru.

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Dernière mise à jour 20/04/19 Pour qui ne connait pas ce moteur, quelques recherches l’amèneront à penser que ce n’est pas un bon plan. Réputé fiable pendant au moins quinze ans sa réputation a pris un gros coup de bambou lorsque vers 2005 une version modernisée du moteur est sortie sur le marché, le constructeur n’assumant pas ses errements bien au contraire. Notre ami Freddy a très bien expliqué le problème dans son article « les deux vies d’un Jabiru ». Aujourd’hui la fiabilité est revenue, pas la confiance... Et pourtant, ce moteur est le pied pour l’ULM. Léger, refroidi par air, très simple de conception, un seul carbu, assez économique à l’achat en entretien et à l’utilisation. Ma consommation tombe au dessous des 8 litres heure à 120 badin et quand je vole entre 130 et 140 badin je reste vers 10 litres/heure. Toutes utilisations confondues (TDP et croisières 135 à 160) je suis à 9 litres/h de moyenne annuelle.  Ses 80CV sont amplement suffisants dès lors que l’on en dispos

Les gambettes de la cigogne

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C’est en principe un problème sur ces machines. Les jambes de train sont réputées fragiles. D’origine elles sont en Zicral pour le poids plume mais Flysynthesis en commercialise en acier pour les anxieux. Il est préconisé de remplacer les jambes en Zicral toutes les 300 heures en utilisation école. Les jambes en acier sont réputées éternelles. Dès la deuxième sortie avec mon appareil et accompagné de Thierry qui venait de me vendre sa machine nous en cassions une à gauche sur un touché un peu dur, ce dernier en avait cassé une un an auparavant (sur le taxi-way)et avait remplacé la paire, mon ami Patrick également (aussi sur le taxi-way) quelques mois avant nous. Il me faut louer ici les qualités de pilote de Thierry, reprenant les cdes il réussit à poser la cigogne sur une patte sans dégâts avec une parfaite maîtrise. Donc : Approche en vitesse la plus réduite possible sans moteur et essence coupée, freins hs (circuit arraché) à gauche de la piste pour profiter des jeunes cultu

Réservoir supplémentaire

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En effet la capacité des réservoirs d'origine, même en ayant modifié les évents pour permettre un remplissage complet est limitée à 57.5 litres. Pas glop lorsqu'on veut se promener. Placer des réservoirs plus gros impose le remplacement des ailes, donc on oublie. Reste a placer un réservoir de complément pour une vingtaine de litres si possible et le plus près possible du centre de gravité. J'ai acquis une nourrice de bateau en polypropylène de 22 litres, très solide, placée verticalement et au dos du passager (derrière moi il y a déjà le parachute). Deux bandages en aluminium verrouillent le réservoir  sur la cellule. La sortie est reliée en // des deux autres réservoirs sur la pipe (manifold) d'alimentation, isolée par un robinet placé près des deux principaux et légèrement en retrait, le même geste est nécessaire pour la cde donc pas besoin d'apprentissage supplémentaire. Une mise à l'air libre remonte au plafond de la cellule et reprend le même principe q

Le Storch et ses évents.

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En fait cet appareil a surtout des qualités. Bien né et pourtant du début des années 80 pour la conception, fabrication composites, formes agréables, motorisé Jabiru 80 cv réputé fiable jusqu'aux problèmes ultra-connus de ces moteurs à l'adoption des poussoirs hydrauliques vers 2005-2006, problèmes considérés aujourd'hui réglés par le motoriste. Pour autant les derniers Storch sont motorisés Rotax 80 Cv (et uniquement). Alors venons en aux faits, que peut on reprocher à cette petite merveille ? 1) Tous les Storch crachent le carburant par les évents pour peu que les réservoirs soient remplis au delà des 2/3 et que vous évoluiez sur un taxiway en herbe et (ou) au revêtement dégradé. 2) L'autonomie est limitée par les réservoirs de 30 litres unitaire (*2) que vous éviterez de remplir pour le problème sus-cité, donc on  met rarement plus de 40 à 50 litres au total en réalité. A 11 litres/h et à 130 badin vous pourrez vous balader 4h00 en tout et donc éviterez de v