Réservoir supplémentaire

En effet la capacité des réservoirs d'origine, même en ayant modifié les évents pour permettre un remplissage complet est limitée à 57.5 litres. Pas glop lorsqu'on veut se promener.
Placer des réservoirs plus gros impose le remplacement des ailes, donc on oublie. Reste a placer un réservoir de complément pour une vingtaine de litres si possible et le plus près possible du centre de gravité.
J'ai acquis une nourrice de bateau en polypropylène de 22 litres, très solide, placée verticalement et au dos du passager (derrière moi il y a déjà le parachute). Deux bandages en aluminium verrouillent le réservoir  sur la cellule. La sortie est reliée en // des deux autres réservoirs sur la pipe (manifold) d'alimentation, isolée par un robinet placé près des deux principaux et légèrement en retrait, le même geste est nécessaire pour la cde donc pas besoin d'apprentissage supplémentaire.
Une mise à l'air libre remonte au plafond de la cellule et reprend le même principe que les évents en charge des principaux, ensuite cet évent rejoint l’extérieur par le plancher de la cellule, toujours pour assurer la sécurité en cas de retournement et éviter tout débordement au remplissage.
Me voici maintenant avec 57.5 litres + 22 litres soit 79.5 litres donc 7 H de vol + la sécurité.
En clair je peux m'éloigner sur 3 à 3.5 h sans craindre l'approvisionnement. Partant de ma base de St André de l'Eure il m'est possible de réaliser un grand tour de Normandie de Courseulles au Tréport en longeant la côte et retour maison.
Mon Fuel-Flow est bien étalonné, il me donne en permanence la quantité restante dans mes trois réservoirs.
Limites d'utilisation
Je ne dois pas ouvrir les trois réservoirs en même temps en vol, en effet il existe un risque de siphonnage des principaux par l’évent du troisième réservoir et compte tenu du fait que l'évent débouche sous la cellule, un siphonnage engagé aura tôt fait de vous vider les deux principaux ! (histoire en partie vécue).
Je réserve l'utilisation du réservoir N°3 en altitude de sécurité car il est non muni de détection de niveau et il me faut le temps de réagir en cas de ratés moteur (vécu en montée initiale à 300 pieds !).
 Dans la pratique je vide le N°3 (environ 2 heures de vol et mon fuel-flow m'indique par l'allumage d'un voyant la chute de pression d'alimentation sous 2 psi (donc à éviter lors d'une montée en pleine charge) et je bascule sur un des principaux. Attention ! Le danger de siphonnage existe également d'un principal à l'autre en cas de plein débordant ! Réservoirs pleins il est impératif de basculer de l'un à l'autre pour épuiser une partie du contenu avant d’inter-commuter si nécessaire.
Donc maintenant il me faut gérer les réservoirs alors que ce n'était jamais le cas avant puisqu'ils n'étaient pas remplis !




Inconvénient : Mon montage me fait perdre l'usage de la tablette arrière, elle avait déjà été divisée par deux à la suite du montage du parachute...
Il me sera possible d'en recréer une de petite taille.
Pour ceux qui s’inquiètent du devenir du centrage des masses, toutes mes mesures me montrent que je reste, dans toutes les configurations et quelles que soient les masses pilote et passager, dans les limites préconisées par le constructeur.
Je ferai un article sur ce sujet dès que mes modifications sur cet appareil seront terminées.

Mise à jour 08 mai 2019.
Profitant de l’échange de toutes les conduites de carburant par de "l'Uréthane"(voir l'article dédié) j'ai supprimé la canule de remontée de la PA ci dessus et raccourci la conduite de mise à l'air libre, pour autant elle continue de déboucher sous la cellule pour assurer la sécurité en cas de retournement.
La raison d'être de cette canule étant de pouvoir inter-commuter les trois réservoirs, l'usage m'a montré qu'il ne fallait surtout pas le faire (risque de siphonnage des principaux). Ce réservoir est donc utilisé exclusivement seul et en altitude de sécurité.

Mon copain Joël a fabriqué deux petits réservoirs en alu montés en "nourrice" sur les principaux. C'est pas mal comme principe (pas besoin de PA) et c'est propre, ça garantie également de pouvoir conserver l'usage de la tablette ar. Exemple à suivre donc, par contre il disposait de plus de place (pas de parachute).

Je projette pour ma part de réaliser un réservoir en composites qui serait moulé sur le fond de cellule juste derrière les occupants. Forme complexe car devant suivre les courbes et éviter les cdes de vol et le parachute mais tout à fait réalisable. Il serait monté en nourrice sur un seul des réservoirs (pourquoi faire plus compliqué) mais devra être muni d'une détection de niveau remplaçant celle d'origine, à suivre donc...


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